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Bataille d'Argentoratum

août 357

Julien défait l'alliance alémane

Disposition des troupes de la bataille d'Argentoratum 357 (vue aérienne du champ de bataille) représenté en diorama avec des figurines 15mm
Les deux armées se font face à la bataille d'Argentoratum en 357 (représentation en diorama avec des figurines de 15mm)
Vue aérienne du diorama du champ de bataille d'Argentoratum représenté par des figurines de 15mm
Charge de cavalerie lors de la bataille d'Argentoratum en 357 représentée par des figurines de 15mm
Carte de l'Empire Romain à son apogée (IVème siècle après J-C))

L'Empire Romain à son apogée

Disposition des armées à la bataille d'Argentoratum en 357 après J-C

La disposition des armées

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La charge germaine

Bataille d'ARGENTORATUM en Août 357

Introduction

Au IIe siècle après J.-C., à la mort de l’empereur Trajan, l'empire romain est au faîte de son expansion territoriale. Mais Rome n'exerce jamais en même temps la domination complète sur tous les pays conquis. La faiblesse des Empereurs successifs entraîne une multitude de complots, coups d'état et révoltes. Dès le milieu du IIIème siècle, des hordes de Francs et d'Alamans traversent la Gaule et envahissent l'Espagne.

 

Comme souvent dans son histoire, seule la puissance militaire de Rome permet de maintenir son unité. Durant le IVème siècle, alors que l'Empire se fracture en deux entités distinctes (l'Occident centré sur Rome et l'Orient centré sur Constantinople), l'armée romaine contient difficilement l'assaut des barbares.

La Campagne

Ainsi en l'an 357, Chnodomar, roi des Germains, lance un raid sur l'Alsace et passe le Rhin avec 35 000 hommes de diverses tribus. Les troupes sont solides mais restent peu disciplinées.

 

Julien, futur empereur et sans doute l'un des meilleurs généraux romains de tous les temps, fait face avec 13 000 légionnaires. Par une chaude matinée d'août, il couvre avec son armée plus de 30 km pour affronter les Germains non loin d’Argentoratum (Strasbourg).

La bataille

Les Germains sont formés en colonnes denses. Des troupes légères sont en embuscade dans le bois. La cavalerie est placée sur l'aile gauche et doit combattre à pied sous l’insistance de l'infanterie qui craint de se voir abandonnée.

 

Lors de l'avancée romaine, son commandant d'aile gauche soupçonne l'embuscade et s'arrête. Les embusqués, furieux de l'échec de leur plan, chargent les lignes romaines et sont facilement repoussés.

L'aile gauche germaine charge alors la cavalerie romaine. La mort du général de cavalerie romain sème un instant la panique parmi les cavaliers, mais Julien parvient à rallier ses troupes. Les Germains chargent maintenant le centre romain où les auxiliaires palatins font entendre leur fameux cri de guerre, le barritus, et désorganisent les Germains par une volée de javelots.

Un groupe de nobles germains parvient à percer la première ligne mais échoue contre la légion primani. Les Romains maintiennent la pression sur les adversaires qui rompent leur formation et partent en déroutent.

Les pertes

Chnodomar est capturé. Il a perdu plus de 6 000 hommes.

 

Les rapports Romains ne font état que de 247 morts dans leurs rangs.

Les conséquences

Pour un temps encore, la frontière du Rhin et du Danube est assurée. A partir du Vème siècle, poussés par les Huns, de nombreux peuples germaniques et francs vont déferler sur la Gaule et la libérer de la domination romaine.

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