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Evolution de l'empire Perse

Bataille de MARATHON le 17 Septembre 490 avant J.C.

Introduction

De 559 à 530 avant J.C., Cyrus a porté la Perse à la tête de l'empire le plus vaste que l'Antiquité ait jamais connu. Ses successeurs vont encore développer cet empire allant de l'Inde jusqu'en Asie mineure. Pourtant en -498, les citées grecques ioniennes annexées, en proie à de lourdes difficultés économiques, se révoltent. Ce n'est qu'au terme de cinq années de combats et de sièges (deux flottes perses et une armée seront perdues) que l'insurrection sera matée. En représailles, Darius, grand roi des Perses, décide de lancer une expédition punitive contre les citées d'Athènes et d'Erétrie, qui avaient apporté leur aide aux Ioniens

La Campagne

En 492 av. JC, l'armée perse atteint la Macédoine mais une violente tempête disperse la flotte de ravitaillement. L'armée doit se replier. En -490, une nouvelle expédition traverse la mer Egée et pille Erétrie puis se dirige vers le sud en longeant la côte de l'Attique. Sur les conseils d'Hippias, transfuge grec, les 50 000 fantassins et cavaliers perses débarquent près de Marathon à environ 40 km au nord d'Athènes. Partant d'Athènes, 10 000 guerriers, sous la conduite de leurs dix stratèges, marchent à la rencontre de l'ennemi. Pour protéger la route côtière qui conduit à leur cité, l'armée grecque se retranche sur les contreforts du mont Pentélique.

 

Du 7 au 11 août, les lignes restent statiques. Les Grecs, attendant des renforts de Sparte, et surtout ne veulent pas s'aventurer à découvert et à 1 contre 5 dans la plaine. Les Perses, de leur côté, ne désirent pas lancer leur infanterie contre les retranchements grecs. Afin de débloquer la situation, le commandant perse décide de rembarquer la majorité des troupes, de naviguer vers Athènes et d'attaquer la ville par mer.

Les force en présence

Les Perses laissent sous le commandement de Artaphernes (neveu de Darius) environ 20 000 hommes chargés de retenir les Grecs. C'est une armée « multinationale » composée d'infanterie légèrement armée (bouclier en osier, pas d'armure) équipée d’une lance courte et d’un arc.

 

Les hoplites grecs sont par contre des fantassins lourds. Protégés par un casque, une cuirasse, des brassards et des jambières en bronze, armés d'une épée, d'une longue lance et d'un bouclier en métal, ils combattent en formation de rangs serrés appelée phalange. Le commandant en chef est Callimaque, mais Miltiade est le grand stratège.

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Le champ de bataille et ses environs

La bataille

Le rembarquement des Perses n'est pas passé inaperçu des Grecs. Pour les Athéniens il ne reste qu'une solution : vaincre les troupes laissées en arrière puis rejoindre au plus vite la citée afin d'en occuper les remparts avant l'arrivée de la flotte perse.

 

Il est 5 h 30 du matin. La bataille doit être gagnée en 3 heures. Les Grecs avancent dans la plaine. Avec le départ d’une partie de l’armée perse, le rapport de force n’est plus que de 1 contre 2. Pour ne pas être submergé par le nombre, les Grecs étendent leur front en réduisant le nombre de rang au centre du dispositif. A un kilomètre de là, les Perses se rangent en bataille, l'élite au centre, les levées tribales sur les ailes.

A 6 heures, les Grecs s'avancent vers l'ennemi. A portée de tir des nombreux archers perses, les hoplites se lancent à la charge. Aussitôt le combat engagé, le centre grec cède et doit reculer. Mais les Athéniens prennent rapidement l'avantage sur les ailes et mettent en fuite les troupes moins aguerries leur faisant face. A ce stade, la discipline des Grecs prévaut. Au lieu de se lancer à la poursuite des fuyards, les troupes victorieuses se rabattent sur les flancs du centre d’élite perse.

 

Pris de panique, l'ensemble de l'armée perse se débande et tente de se réfugier sur leurs navires. D'autres sont poursuivis jusque dans les marais. A 9 heures, l'affaire est réglée en faveur des athéniens.

Les pertes

6 400 Perses périssent au cours de la journée. De nombreux autres sont faits prisonniers. Du côté grec, seul 192 hommes sont tués, dont le commandant en chef Callimaque

Les conséquences

Les combattants grecs rallient Athènes une heure avant l'arrivée de la flotte perse. La citée est prête à combattre un débarquement adverse. Apprenant la déroute de Marathon, les Perses ne peuvent que remettre le cap sur l'Asie. Dix ans plus tard, ils se lanceront dans une nouvelle expédition : ils seront retardés aux Thermopyles par Leonidas et ses spartiates, vont occuper Athènes mais seront finalement vaincus sur mer à Salamine.

 

Après la bataille, Miltiade envoie un messager annoncer la victoire aux magistrats d'Athènes. Ce dernier tombe mort à leurs pieds, épuisé par la course de 42 km.

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